Porsche Macan 4 cylindres 2016

Porsche Macan 4 cylindres 2016

Samedi 5 novembre 2016, c’est la présentation officielle de la nouvelle Porsche Panamera…   quel rapport avec le Macan me direz-vous.

Simplement, qu’à chaque lancement d’un nouveau modèle Porsche, les centres organisent une présentation à laquelle j’essaye d’assister… Vous ne voyez toujours pas le rapport, c’est normal.

Je vous raconte donc ma journée. Nous partons, ma fille et moi en ce samedi matin avec notre fidèle Boxster pour cette présentation. Arrivés au centre Porsche de Berne à midi tout pile, nous profitons d’un buffet pour casser la croûte et discuter avec quelques connaissances qui ont fait le déplacement eux aussi. Nous faisons le tour de la concession, nous découvrons cette somptueuse Panamera, et quelques autres modèles. En nous baladant dans la concession, nous tombons sur Stéphane Willi, qui n’est autre que le directeur de ce centre. Nous évoquons la belle réussite de la journée, nous parlons de cette nouvelle Panamera, et je lui demande, s’il a une Macan 4 cylindres. Cette voiture m’intrigue et m’intéresse…  Il me dit qu’il en a une et me demande si je veux l’assayer. Tu me demandes à moi si je veux essayer une Porsche…  Nous voilà donc au volant de ce Macan…

En robe blanche, cette petite Porsche, est vraiment séduisante. A l’intérieur, c’est évidemment une vraie Porsche, sellerie cuir, réglages électriques des sièges, énorme toit ouvrant, électronique embarqué au top de la technologie,…

Allez… je tourne la clé de contact. Ce que je craignais arriva…  il s’agit bien d’un quatre cylindres…  normal me direz-vous, c’est le Macan quatre cylindres. Sauf que je m’attendais à découvrir un son travaillé comme c’est le cas, pas exemple, sur les diesel de la marque. Je cherche parmi les dizaines de boutons de la console, mais ne trouve pas le bouton magique, celui qui ouvre l’échappement.. dommage. Bon, on met le levier de la boîte PDK sur « D » et on démarre.

Très agréable voiture, le gabarit est idéal, elle est très facile à conduire, silencieuse (oui, des fois c’est une qualité), confortable, l’audio est impressionnant, le toit ouvrant panoramique amène une luminosité incroyable dans l’habitacle.

Les performances sont honorables. Pour les conducteurs habitués aux Porsche motorisées par des six, voir huit cylindres débordants de chevaux, le « petit » quatre cylindres de 252 chevaux pourrait sembler un peu léger. Malgré tout, il fait son job, grâce à son turbo qui lui confère un couple de 370 Nm dès 1600 t/min.

Conclusion: Cette humble Porsche est une vraie Porsche, facile et agréable à conduire. Mon cœur de porschiste-père de famille est emballé par ce véhicule dont la qualité première est probablement d’être plus économique à l’usage que les autre modèles de la gamme, de part son moteur à taille raisonnable, consommation, taxes, assurances,…

Macan, je surveille ta cote et t’attraperai quand tu seras abordable….

Un grand merci à Stéphane Willi, directeur du centre Porsche de Berne pour le prêt de cette voiture.

Rencontre avec… Thomas Prescher / Thomas Prescher Haute Horlogerie

Rencontre avec… Thomas Prescher / Thomas Prescher Haute Horlogerie

En cet après-midi d’automne, accompagné de quelques collègues, j’ai rendez-vous dans la région de Bienne avec Thomas Prescher.

Thomas est quelqu’un que je croise régulièrement à nos apéros WatchCONNECT.

Je suis fan de sa montre Nemo Sailor, montre qu’il porte normalement lors de nos rencontres.

Ce rendez-vous avait pour but de mieux le connaitre et de découvrir son univers de l’intérieur.

Présentation : Thomas décide de se mettre à son compte en 2002. Cette décision de devenir indépendant est évidemment précédée de nombreuses expériences comme celle acquise dans la marine allemande dès l’âge de 19 ans qui l’amènera à finir sa carrière militaire six ans plus tard avec le grade de capitaine.

Après cela, les expériences se succèdent. Son apprentissage d’horloger chez IWC à Schaffhouse, son passage d’un an et demi au service après-vente d’Audemars-Piguet en Allemagne, quatre ans chez Gübelin à Lucerne, où il s’est spécialisé, non seulement dans la restauration de montres anciennes et compliquées, mais aussi dans la fabrication de montres sur mesure… ainsi qu’un passage au Swatch Group.

En 2003, Thomas Prescher est accepté comme membre de l’illustre AHCI-Académie Horlogère des Créateurs Indépendants. Cette année-là il expose pour la première fois à Baselworld.

Thomas travaille seul sur l’horlogerie, madame Prescher s’occupant entre autres de l’administratif.

Monsieur et Madame Prescher nous accueillent par un café et quelques gâteaux, nous présentent leur histoire et ensuite nous invitent à visiter leurs ateliers. Nous voilà donc dans le vif du sujet. Une affaire familiale. La première pièce abrite une mini galvano et les machines à laver. La seconde pièce est réservée à la mécanique. Une CNC 5 axes, un tour, quelques machines mécaniques et une potence à tampographier. La troisième pièce, avec une vue magnifique sur la campagne est réservée à l’assemblage des montres ou la restauration des pièces horlogères.

Nous finissons cette visite par le clou du spectacle : la présentation d’une partie de la collection de montres…

Nous voilà au terme de cette visite. Trois heures quarante-cinq passées en compagnie de ce génie passionné, de sa femme qui s’est également occupé de nous, café et autres, mais également par sa présentation de son rôle dans cette affaire familiale.

Sans oublier les enfants qui nous ont très poliment accueillis, et également présenté leur propre business, puisqu’ils produisent du miel… Nous sommes donc tous repartis avec un pot de miel produit par les fils Prescher…

Madame Prescher, Monsieur Prescher, les enfants, merci infiniment à vous pour accueil…

http://www.prescher.ch/

http://www.schweizerbienen.ch/

Reportage télé : « J’ai une Porsche dans mon coffre-fort »

Reportage télé : « J’ai une Porsche dans mon coffre-fort »

Dimanche 13 novembre 2016, la télévision Suisse Romande consacrait un reportage à la flambée des prix des voitures de collection.

On retrouve dans ce film, mes amis valaisans, Gaétan, Joe, Eddy et Bernard accessoirement les organisateurs du VW-Porsche Classic de Sion. (A partir de 10 :22)

Il est effectivement assez plaisant de voir que nos anciennes prennent de la valeur. Seul hic, c’est qu’une plus-value n’est réalisée que lorsque le véhicule est vendu, et nous n’avons pas l’intention de les vendre. Je pense même que la plupart d’entre nous rêvent de pouvoir passer ses voitures anciennes à ses descendants, donc… à quoi bon ?

Le revers de la médaille, comme le disent les valaisans, c’est que le prix des pièces prend l’ascenseur dans la même mesure et qu’aujourd’hui le passionné, ne peut plus s’offrir l’objet de son fantasme, car les investisseurs s’en sont emparés…

Je vous laisse découvrir le reportage au lien ci-dessous.

J’ai une Porsche dans mon coffre-fort RTS

Rencontre avec… Bastien Vuillomenet / Lundis Bleus

Rencontre avec… Bastien Vuillomenet / Lundis Bleus

Novembre 2016, l’hiver arrive gentiment sur la Chaux-de-Fonds, quelques flocons volent dans l’air et bien plus sont déjà posés sur la route !

J’ai rendez-vous avec Bastien Vuillomenet, co-créateur avec Johan Storni de la marque Lundis Bleus.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas les lundis bleus,  fin 19 ème – début 20 ème siècle quand les horlogers qui travaillaient seuls dans les fermes, durent commencer à descendre dans les villages pour travailler dans des usines, les employés étaient alors payés à la pièce, et les plus rapide et les mieux payés s’autorisaient parfois (probablement suite à trop de boisson le dimanche) de ne pas aller travailler le lundi… on appelait ça les lundis bleus !

Johan et Bastien pour rester dans le thème, ont, du coup, utilisés une particule d’alcool schématisée en guise de logo… C’est quand j’ai appris cette anecdote que je me suis dit qu’il fallait que je les rencontre…

Voici donc pour les présentations, intéressons-nous maintenant aux personnages et à la marque.

Bastien, et Johan se sont rencontrés à l’école d’horlogerie de la Chaux-de-Fonds en 1994.

Une profonde amitié se crée entre les deux horlogers, et 10 ans plus tard, en 2004, ils se font le serment de s’établir, un jour, ensemble, en temps qu’indépendants.

Début 2015, toutes les conditions sont réunies pour que le projet démarre. Octobre 2016, la « Lundis Bleus Réf. 1100 » premier modèle de la marque est commercialisée.

La montre est développée par les deux amis et quasi, voir entièrement, produite selon leurs plans en Asie.

La boîte est très jolie (acier inox 316L), le cadran magnifique, glace en saphir double traitement antireflet multicouche, les aiguilles, le fond, le bracelet, tout est nickel ! Un très beau produit, étanche à 5 bar, qui nous réserve même quelques surprises au niveau du prix et des prestations. Nous y reviendrons.

J’ai passé un super moment avec Bastien, il a consacré deux heures à m’expliquer toutes les facettes de la marque. Il nous réserve même quelques surprises, dont un cadran émaille grand feu fait maison sur base en argent pour le futur.

Pour moi, le tarif est LA bonne surprise de cette montre. Elle est affichée à 1350.- CHF hors taxe, compris envoi en Suisse ou à l’étranger, une garantie de 5 ans et ….   un service gratuit, celui-ci pouvant être demandé n’importe quand durant les 5 ans de garantie !!

Félicitations à vous deux et je vous souhaite sincèrement une pleine réussite de votre projet !

https://lundis-bleus.com/