Porsche 911 type 991 Targa 4S phase 2

Porsche 911 type 991 Targa 4S phase 2

En ce samedi de février 2017, j’ai l’immense plaisir de découvrir cette merveilleuse et technologique Porsche 911 type 991 phase 2 dans sa version Targa 4S.

Côté moteur, le Flat-six trois litres bi-turbo nous offre 420 cv. Côté transmission, nous trouvons une boîte PDK à sept rapports et quatre roues motrices.

Le moteur, la boîte, le châssis, évidemment, tout ceci est important car nous sommes dans une Porsche. Mais sur ce modèle en particulier, le focus est mis sur ce toit Targa hyper technologique…

Sur les premiers modèles de Targa apparus en 1967, le toit était en toile tendu sur une armature articulée qui se repliait pour se ranger dans le coffre, solution employée jusqu’aux 964 y compris. Dès 1996, le toit Targa des 993, 996, et ensuite des 997, était en verre et coulissait sous la lunette arrière, un peu comme un immense toit ouvrant.  Avec l’arrivée de la version Targa sur les 991, le système a été entièrement repensé. En termes de design, on retrouve le profil des Targa originales. Et en termes de technologie, c’est une véritable œuvre d’art…

Le toit retrouve ce look « toile » des années 70 et le profil de la voiture, son arceau si caractéristique.

Seulement, celui-ci ne s’enlève plus manuellement, ne se replie plus pour être rangé dans le coffre. Il est entièrement électrique et se cache sous la lunette arrière.

Il faut le voir pour le croire, la cinématique d’ouverture et de fermeture de ce toit est juste extraordinaire. (Voir la vidéo en fin d’article)

Bon ! Assez parlé de ce toit, allons essayer cette voiture.

Dans sa livrée blanche cette Targa est magnifique, l’intérieur Cocoa se marie bien avec cette teinte extérieure et donne un effet très doux à l’habitacle.

La clé à gauche, les cinq cadrans, on commence à bien connaitre tout ça…

Cette 991 (911 septième génération) dans sa phase 2 succombe également à la tendance du downsizing et de la suralimentation. Nous sommes donc ici en présence d’un « petit » flat-six de trois litres auquel ont été greffés deux turbos, il développe dans cette configuration, 420 cv.

C’est la première fois que je prends le volant d’une 991 phase 2, soit la nouvelle génération aux moteurs downsizés.

Ce moteur est très bien, il a du couple et la puissance est linéaire, nous n’avons pas l’impression de rouler dans une « Turbo » comme nous connaissons les turbos à l’ancienne avec arrivée de puissance un peu brutale. Ce moteur est bien secondé par une boîte PDK très efficace et très rapide.

Le bouton de l’échappement mis sur position ouvert (sa position normale finalement), le flat-6, malgré les turbos qui en général étouffent un peu le son, distille une superbe sonorité, on entend même assez nettement les turbos siffler lors des reprises à bas régime.

En utilisation soft, la gestion de la boîte est un peu déconcertante, économie d’essence oblige, dans les villages nous roulons à 50 km/h sur le septième rapport à moins de 1000 t/min, et il arrive régulièrement hors localité vers 80 km/h lorsque l’on lève le pied, que la voiture se mette en roues libres (compte tours au ralenti) et se ré-embraye et reprenne ses tours dès que l’on effleure la pédale des gaz…

Le châssis est ferme et très efficace, voire très ferme lorsque l’on active le PDCC, le freinage comme à l’accoutumé est à la hauteur de sa réputation.

Concernant, les places arrières, Chloé a préféré le Cayenne…  allez savoir pourquoi !!

Nous avons adoré profiter de cette voiture et des magnifiques paysages hivernaux que nous avons découverts dans la région de Riggisberg.

Merci au Centre Porsche de Berne, messieurs Hofer et Willi pour le prêt de cette fantastique voiture, merci à ma femme pour les photos, et à ma fille pour son analyse concernant les places arrières.

Rencontre avec… Raúl Pagès / Pagès watches

Rencontre avec… Raúl Pagès / Pagès watches

En ce mois de février 2017, j’ai rendez vous avec Raúl Pagès. La météo est parfaite pour ma BMW 330 xi…  c’est-à-dire qu’on ne voit pas la route… magnifique !!! Je dois rejoindre Raúl à la Rue Pierre-Seitz aux Brenets. Sur le moment, je n’ai pas réalisé, mais ce nom de Seitz aurait du m’interpeller. Effectivement, Pierre Seitz, n’était autre que le fabricant des potences Seitz que tous les horlogers connaissent… Raúl me raconte que la maison qui abrite son atelier aujourd’hui était la manufacture de Monsieur Pierre Seitz, fabricant des potences qui portent son nom. Voici pour l’histoire du bâtiment.

Revenons au principal sujet de ma visite… Monsieur Raúl Pagès.

Raúl est horloger, constructeur et restaurateur. Des formations suivies au technicum du Locle, quatre ans pour devenir horloger, deux ans supplémentaires pour la restauration et finalement encore une année pour la construction.

Depuis toujours Raúl a été passionné par l’artisanat, les connaissances, les compétences et la tradition de certains métiers. C’est vers 15 ans qu’il fut invité à participer à un cours sur l’horlogerie, celui-ci fut le déclencheur de cette passion horlogère.

Son expérience professionnelle, il l’acquière chez Parmigiani, au sein de l’atelier de restauration ou il passe six ans. Il y fait ses armes sur des montres vintage, des horloges et des automates. Un pistolet à oiseaux chanteurs, des montres automates et des œufs de Fabergé… Il sévit également quelques temps au Musée Patek Philippe. De quoi acquérir une jolie expérience.

Très satisfait de son travail de restaurateur, Raul rêve néanmoins de travailler sur ses propres pièces. C’est ainsi qu’il commença la construction de son premier automate, La Tortue. Fabuleux et complexe automate, fait d’or 18 carats, de diamants et d’émail. Le temps consacré à la recherche, l’ingénierie et la fabrication de la tortue a alimenté son amour pour le métier, et il ne lui fallut pas longtemps avant de commencer à rêver à la prochaine étape, la création de sa propre montre.

Voilà donc ce rêve qui se réalise avec la Soberly Onyx.

Magnifique pièce, boîte en or blanc 18 carats, cadran en onyx avec des indexes également en or blanc, le tout, mu par un mouvement de base Cyma retravaillé artisanalement. Le pont de barillet et le pont de rouage sont ceux d’origine redécorés et retravaillés, le pont de balancier, le balancier avec ses masselottes sont entièrement refabriqués par Raúl. Même les aiguilles sont fabriquées à la main, sciées dans une plaque d’acier et terminées à la lime. Le visuel est juste superbe !

A côté de ceci, Raúl trouve encore le temps de faire des restaurations sur des pièces exceptionnelles… Un exemple en photos ci-dessous…

Voilà pour cette rencontre. J’ai passé un peu plus de deux heures aux Brenets en compagnie de cet horloger d’exception. J’ai beaucoup aimé cette matinée, j’ai appris beaucoup de choses et j’ai adoré avoir le privilège de voir ce superbe automate Tortue… Merci Raúl, au plaisir de te revoir lors d’une prochaine sortie horlogère.

Porsche Cayenne GTS 2016

Porsche Cayenne GTS 2016

Notre essai du jour a pour sujet le Cayenne (code 958) dans sa version GTS.

Sur cette génération, downsizing oblige, exit le gros V8 4.8 litres et welcome le V6 3.6 litres.

Malgré cette perte de deux cylindres et 1200 ccm de cylindrée, le moteur gagne en puissance 440 cv contre 420, mais surtout, grâce à ses deux turbos, le couple passe de 515Nm dès 3500 t/min pour le gros V8 atmosphérique à 600Nm dès 1600t/min pour ce 3.6 suralimenté!

Toute cette cavalerie est amenée aux roues de 20 pouces par l’intermédiaire d’une boîte auto à 8 rapports, et je dis bien auto, donc Tiptronic S et non pas PDK. Le Cayenne actuel n’étant encore qu’une évolution des anciennes versions, celui-ci n’est pas encore compatible avec la boîte PDK. Le prochain Cayenne sera, lui, équipé de la boîte robotisée.

La vie à bord : Enorme coffre avec hayon motorisé, très grand habitacle, des boutons partout, même au plafond ! Nous sommes bien dans une Porsche. Les matériaux et l’électronique embarquée sont à la hauteur de ce que l’on attend d’une voiture à 123’900.- (prix de base).

La clé à gauche, enfin, ce qu’il en reste puisque celui-ci est équipé du Porsche Entry & Drive qui nous permet de démarrer avec la clé dans la poche… gauche !!

Un fois l’échappement ouvert (sa position « normale » finalement…) le son du V6 est très sympa.

Je partais à cet essai avec un à priori sur le gabarit de la bête, mais une fois sur la route, nous sommes très à l’aise dans la circulation, je dois avouer que je ne me suis pas amusé à aller parquer l’engin dans le sous-sol d’un supermarché, cela aurait peut-être été une autre histoire.

Côté performances, les 440 cv du V6 ne sont pas de trop pour emmener les 2110 kilos à vide de la bête, les accélérations sont bonnes, sans arracher la tête de ses occupants. Malgré tout, il y en a assez pour perdre son permis…

Avec sa consommation (cycle mixte, données constructeur) de 10 litres au 100 km et son réservoir de 85 litres, son autonomie théorique est de 850 km, de quoi partir en vacances tranquille.

J’ai adoré rouler ce gros 4×4 bourgeois en compagnie de ma femme et ma fille.

Ma fille a adoré les fonctions offertes aux passagers arrières, LED dans les portes, réglage du chauffage / climatisation, sièges chauffants et ventilés et la prise 12V pour les appareils électroniques…

Pour conclure, superbe machine… c’est une Porsche. L’atmosphère, l’intérieur, le tableau de bord, le comportement, le son, tout est réuni pour qu’un porschiste s’y retrouve. Je suis séduit, mais je pense que cette voiture est trop grosse pour mon usage.

Merci à ma femme d’avoir déplacé son rendez-vous chez le coiffeur pour m’accompagner et faire la plupart des photos, merci à ma fille pour son feed-back sur l’espace arrière, merci à Niklaus Hofer et à Stéphane Willi du Centre Porsche de Berne pour le prêt de cette voiture.