Jeudi 6 août 2020, j’ai rendez-vous dans le Jura chez mon ami Olivier. Nous nous connaissons depuis plus de 20 ans lorsque nous fréquentions le Club Porsche du Jura.
A 18 ans, alors que ses amis achetaient des Golf et autres Nissan, Olivier voulait une voiture « pas comme les autres »… Il garda donc son Solex (une autre de ses passions) et attendit la « bonne » avant de craquer pour une voiture… A 20 ans, il finit par jeter son dévolu sur une Porsche 928 S de 1982.
C’est cette voiture que nous essayons aujourd’hui. Olivier la possède donc depuis 25 ans !
Je n’ai conduis qu’une seule fois une 928, et cela fait plus de vingt ans. C’était une « S », elle était rouge et n’était autre que la voiture de fonction d’Alain Prost à son époque de Mc-Laren !!!
En 1995, Olivier achète donc sa 928 S de 1982 qui, au fil des années subit quelques modifications jusqu’à ressembler aujourd’hui à une 928 de dernière génération.
Nous voilà parti pour cet essai. La position de conduite est typiquement Porsche, pas de surprise de ce côté-là. La tableau de bord est le même que celui des 944 phase 2 ou des 968, donc encore une fois, pas de dépaysement. Les sièges, en revanche, sont bien plus souples que ce que l’on connait sur les autres modèles de la marque.
Le son du V8 est fantastique. Nous voilà parti pour cet essai. Incroyable de confort à un rythme de balade, le couple du moteur permet de rouler sur un filet de gaz le coude à la fenêtre.
Direction, le col des Rangiers. Olivier connait cette route par cœur et me guide comme un co-pilote notamment sur les rapports à engager, il faut préciser que nous sommes en présence d’une rare boîte mécanique 5 rapports. Il me pousse à ne pas descendre en dessous des 3500 tours/min, régime à partir duquel le 4,7 litres propose le meilleur rendement. Il faut se battre avec cette boîte qui est vraiment très virile !!! Les 300 chevaux de la bête sont suffisants pour emmener ses 1500 kilos à des vitesses répréhensibles…
Nous rentrons de cet essai par l’autoroute. Le confort de cette GT est incroyable. Il faut dire qu’Olivier a investit beaucoup d’argent pour l’entretien minutieux de son bijou. Notamment les différents silent-block du train avant. Pas une vibration dans le volant, on pourrait faire des milliers de kilomètres d’autoroute sans aucune fatigue. Incroyable pour cette voiture de presque 40 ans…
Ma conclusion : Un couple d’enfer, un confort incroyable, un poids et un gabarit qui ne fait pas d’elle une reine des cols, mais une GT polyvalente avec laquelle les longs trajets sont un vrai bonheur.
Sortie en 1977, élue voiture de l’année en 1978, imaginez vous à la fin des années 70 au volant de cet OVNI…
Cette journée d’essai ne s’arrête pas là, puisqu‘Olivier et son amie Christine ont amené à bord de leur bus VW, deux de leur Solex.
Monocylindre de 50ccm, nous sommes aux antipodes du moteur de la 928. Qu’à cela ne tienne, curieux de tout, je chevauche cette légendaire machine française pour quelques tours de roues…
C’est vraiment sympa et l’impression de vitesse à 30 km/h sur cet engin est assez rigolote.
Bon, je dois quand même avouer que je ne partirais pas en vacances en Solex, mais en complément d’un bus VW aménagé pour voyager, c’est vraiment très cool…
Un immense merci à Olivier et Christine pour leur accueil et le sympathique barbecue qui a suivi ces essais…
Retrouvez un reportage sur Olivier et sa passion sur le lien ci-dessous :
https://bnj.tv/video/tout-fou-de-solex-direction-diesse/https://www.lematin.ch/story/le-solex-cest-beau-et-cest-bandant-limite-erotique-790800726065
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