Soirée Lausanne Watch Club 19 septembre 2019

Soirée Lausanne Watch Club 19 septembre 2019

Jeudi 19 septembre 2019, soirée Lausanne Watch Club, rencontre avec Laurent Ferrier.

Le Lausanne Watch Club est né fin 2018 sous l’impulsion de Thomas Campion, spécialiste en marketing digital et passionné d’horlogerie. Il crée ce club afin de rassembler les passionnés et collectionneurs de sa région.

Le but de ses événements est de découvrir une marque en invitant un créateur horloger à présenter son savoir-faire. Comme tout bon passionné d’horlogerie est en général un épicurien, Thomas essaye de coupler ces présentations horlogères avec la découverte d’un endroit original et tant qu’à faire avec un bel apéro ! Voilà donc un cocktail qui ne peut que remporter un vif succès.

Lors du dernier événement du LWC en date du 27 juin, nous avions découvert les garde-temps de Kari Voutilainen présenté par Kari en personne à la galerie Art et Emotion à Lausanne. Pour accompagner le tout, un vigneron du Lavaux nous a fait déguster ses produits.

Pour cette édition de septembre, nous avons rendez-vous au centre de Lausanne chez Raccurt et Partners pour rencontrer monsieur Laurent Ferrier et découvrir ses créations horlogères.

Laurent Ferrier est né à Neuchâtel le 19 décembre 1946, fils et petit-fils d’horloger, il baigne depuis toujours dans le milieu.

En 1968, il décroche son diplôme d’horloger à l’école d’horlogerie de Genève, mais quitte assez vite la branche pour se rapprocher de sa passion, l’automobile.

De 1975 à 1981, il participera à sept reprises aux 24 heures du Mans.

Quelques détails pour les amateurs d’automobile :

1975, Lola T294 (abandon)

1976, Chevron B36 (abandon)

1977, Porsche 934, (abandon)

1978, Chevron B36 (vainqueur catégorie 2 litres)

1979, Porsche 935/77A (troisième au classement général, juste derrière Paul Newman !!)

1980, BMW M1 (abandon)

1981, BMW M1 (abandon)

En parallèle de son activité automobile, il intègre Patek Philippe en 1974, il y fera quasiment toute sa carrière professionnelle.

En 2009 à l’âge de 63 ans, Laurent Ferrier lance sa propre marque.

L’idée est de créer une montre de style classique et intemporel, assemblée à la main avec des matériaux de qualité.

La première montre de sa marque, la Galet Classic Tourbillon Double Spiral, est présentée lors du salon Baselworld en 2010. Avec cette pièce, la maison remporte la catégorie Montre Homme du Grand Prix d’Horlogerie de Genève.

Laurent Ferrier est aujourd’hui une marque d’horlogerie indépendante qui produit des montres en quantités limitées, assemblées à la main dont les valeurs sont, esthétisme intemporel, terminaison sans compromis et chronométrie certifiée par l’observatoire de Besançon.

Découvrez tout l’univers de Laurent Ferrier sur son site. Le lien se trouve plus bas.

Nous avons passé une super soirée, certains de mes amis habitués des rendez-vous horlogers étaient présents.

Cet endroit chez Raccurt et Partners (location de caves à vins) est très sympa et la dégustation de Mosca était excellente.

Merci à Thomas du Lausanne Watch Club pour ces événements, merci à Laurent Ferrier pour sa disponibilité et sa gentillesse. Merci à tous les protagonistes de cette soirée, Raccurt et Partners pour l’accueil, Mosca vins pour l’apéro. Merci à mes potes, toujours dans les bons coups, pour ces partages, horlogers et autres. 

J’aurais aimé partager un peu plus avec cet horloger-pilote, mais les septante autres personnes présentes aussi… Au vu des excellents contacts pris avec Monsieur Ferrier et son équipe, je peux vous annoncer qu’un compte-rendu d’une visite des ateliers genevois de la marque sera à découvrir d’ici quelques temps sur 9h11.ch.

Passionnés d’horlogerie, n’hésitez pas à vous inscrire au Lausanne Watch Club. (lien en dessous)

Vivement le prochain rendez-vous…

Liens relatifs à cet essai :

Lausanne Watch Club                                        https://www.lausannewatchclub.com/

Laurent Ferrier                                                                 https://www.laurentferrier.ch/

Grand Prix d’horlogerie de Genève                         https://www.gphg.org/horlogerie/

Raccurt et Partners                                                       http://www.raccurtpartners.ch/

Mosca Vins                                                                                        https://moscavins.ch/

Laurent Ferrier palmarès Le Mans                                      http://www.les24heures.fr/

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Porsche 914 2.0l 1973

Porsche 914 2.0l 1973

La Porsche 914 fut présentée officiellement le 11 septembre 1969 au salon de Francfort, quelques voitures seront produites cette année-là, mais les livraisons n’ont réellement commencées qu’en 1970.  Elle fut produite de 1969 à 1976 à plus de 118’000 exemplaires au total avec divers motorisations. La majorité de ces modèles sera écoulée sur le marché américain. Cette Porsche 914, appelée également VW-Porsche, est un peu la mal aimée de la marque. Distribuée en Europe par VW sous le nom de VW-Porsche, elle n’a jamais été considérée comme une vraie Porsche par les européens, contrairement aux Etats-Unis ou celle-ci fut distribuer par Audi, sous le seul nom de Porsche.

Il n’empêche que ce modèle, vraie Porsche ou pas, était quand même lors de sa sortie en 1969, une sacrée voiture. Roadster biplace découvrable à moteur central, boîte cinq rapports, quatre freins à disque et une tenue de route impressionnante.

A sa sortie, deux motorisations étaient disponibles, une munie d’un quatre cylindres de 1.7 litres avec injection électronique Bosch D-Jetronic (VW type IV) développant 80 cv et une, munie d’un six cylindres de 2.0 litres à carburateur Weber, moteur sorti de la Porsche 911 et développant 110cv.

Durant ses sept ans de carrière, peu d’évolutions sur cette 914. Le moteur de 1.7 l sera remplacé en 1974 par un 1.8 l de 85 cv et le flat-6 deux litres cédera sa place en 1973 à un quatre cylindres toujours de deux litres mais avec 100cv. En 1975, réglementation américaine oblige, apparition des gros pare-chocs en caoutchouc.

1976, Fin de production, seul, les US sont encore livrés cette année-là.

Voilà pour l’historique résumé au plus court.

Venons-en à notre essai du jour.

Le modèle qui nous intéresse aujourd’hui est une Porsche 914 2.0 l de 1973. Celle qui a remplacé la 914-6. Elle en garde le châssis, les barres stabilisatrices et tout ce qui faisait de la 914-6 une super sportive. Elle a juste perdu deux cylindres et dix chevaux.

A l’intérieur, nous sommes bien dans une Porsche. Compte-tours central, il n’y a cependant que trois compteur (comme sur le Boxster d’ailleurs) à la place de cinq sur une 911. Le volant est lui aussi celui de la 911 de l’époque. Celui des quatre cylindres est ciglé du château de Wolfsburg avec démarreur à droite et celui des six cylindres est flanqué des armoiries de la firme de Stuttgart avec démarreur à gauche.

On est assis très bas dans cette voiture, la position est vraiment sportive, le pédalier est encore celui de la 911.

La boîte de vitesse compte cinq rapports mais la grille est inversée, la première se trouve en bas à gauche.

On lance le moteur. La sonorité du quatre cylindres à plat refroidi par air est caractéristique.

Ce deux litres est plein de couple, il prend très bien les tours et emmène les 950 kilos de cette barquette avec une vivacité assez impressionnante pour l’époque.

Les quatre freins à disque sont très efficaces, et la tenue de route de la bête est plus qu’impressionnante !!!

On pourrait sans aucuns soucis doubler la puissance du moteur sans trop devoir toucher au reste de la structure. Chose qui a été partiellement essayé chez Porsche avec le prototype 916, un châssis de 914 avec un flat-6 2.4 de 190 cv pour certaines et 2.7 de 210cv pour d’autres, onze unités seulement produites, aucune commercialisées à l’époque.

Le couple du moteur permet également de mener cette auto en balade tranquille cheveux aux vents. Ah oui, nous ne l’avons pas encore évoqué, mais cette voiture est, comme on l’appel chez Porsche, une Targa. Le toit rigide en fibre de verre est escamotable, il se range tel quel dans le coffre arrière.

Bref, une voiture très en avance sur son temps. Un look qui ne laisse personne indifférent, on aime ou on n’aime pas. Une super sportive avec cent chevaux pour 950 kg, ses quatre freins à disque et sa tenue de route déconcertante, une voiture balade avec son toit découvrable, en tout cas, une sacrée voiture plaisir !

 

Liens relatifs à cet essai :

Porsche :                                                                    www.porsche.ch

Club Porsche 914 de France :          http://www.914-porscheclub.fr

 

 

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