Nous voici ce samedi 13 mai 2017, au centre Porsche de Berne pour l’essai de la nouvelle Panamera.

Depuis mes début de porschiste en 1993, j’ai à peu près tout conduit, de l’ancienne, 356, 911 série 0, 2.7 RS en passant par les 3.0, 3.2, même les légendaires Speedster 3.2 et 3.3 Turbo, les 964, 993, 996, 997, 991, les PMA, 944, 968, 928, les Boxster, Cayenne et Macan, à peu près toutes les motorisations, même les plus folles (997 Turbo S Techart), ne manque à mon expérience que le Cayman et la Panamera desquels je n’ai jamais pris le volant !  Ce sera donc, aujourd’hui, chose faite pour la Panamera.

Le modèle qui nous a été mis à disposition par le centre Porsche de Berne aujourd’hui est un 4S Diesel de décembre 2016 affichant 8’400 km au compteur.

Et oui, vous avez bien lu… un diesel…  bon, il va falloir y passer. En attendant, les rares remontées que j’ai eu à son sujet étaient extrêmement positives, alors intéressons-nous y !

Moteur V8, 4 litres, 422 ch et 850 Nm de couple dès 1000 t/min !!!. Transmission boîte PDK 8 rapports et quatre roues motrices.

Vie à bord : assis au volant du vaisseau amiral de la marque, on a un peu l’impression que les ingénieurs de Weissach ont croisé une bonne vieille 911 avec un Airbus A380. On retrouve l’instrumentation légendaire de nos Porsche, mais en version hi-tech, voir futuriste.

A l’avant, les occupants ont de l’espace, la position de conduite est sportive l’équipement est au top, je pense qu’une semaine de formation n’aurait pas été de trop pour maitriser cette ordinateur sur roues…

A l’arrière, deux magnifiques sièges (la Panama est une quatre places). Ma fille de 9 ans se royaume.

Il est temps de mettre en route ce V8 diesel…

Nous partons en mode normal, cette grosse limousine est confortable et très silencieuse. Un fois sorti de la ville, nous passons en mode sport, puis en mode sport plus. Les suspensions se raffermissent, la gestion de la boîte devient plus agressive, nous passons d’une grosse limousine à une vraie sportive malgré son gabarit, seul reproche, le freinage, en usage sportif manque franchement d’agressivité.

Son gabarit, justement, un peu plus de cinq mètres de long (5049 cm) et presque deux mètres de large (1937 cm) pour un poids à vide de 2050 kg…

Ma vision de cette voiture :

Ses points forts : elle est magnifique, technologique, confortable, luxueuse, facile à conduire, son moteur diesel, il faut l’avouer est superbe, de la puissance, du couple, une boîte PDK d’une efficacité démentielle.

Ses points faibles : en premier lieu ses dimensions et son poids, et à mon goût, un freinage un peu limite en conduite sportive.

Conclusion : j’adorerais partir en vacances avec cette voiture, manger des centaines de kilomètres d’autoroute… mais pas sûr d’être prêt à rouler tous les jours avec un tel engin et de devoir la garer dans les parking sous-terrain des supermarchés !

Ceci dit, j’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir ces quelques kilomètres au volant de cette reine de la route (ou de l’autoroute). J’espérais tomber sous le charme de cette Pamemera, elle m’a effectivement séduite, mais elle ne conviendrait pas à mon utilisation personnelle.

Côté horloger, pour l’essai de cette somptueuse limousine, j’ai choisi de porter une non moins somptueuse montre Parmigiani Fleurier Tonda, mouvement automatique manufacturé, quantième perpétuel rétrograde et phase de lune, j’ai trouvé que la classe de cette montre se mariait à merveille avec la classe de cette Panamera.

Merci infiniment à Monsieur Lehmann du Centre Porsche de Berne pour le prêt de cette Panamera.

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