Double-Vé Fleurier

Double-Vé Fleurier

Née au début de l’année 2018, double-Vé Fleurier, livre sa première montre en juillet de la même année.

Destinée principalement à un public « sport auto », cette première collection limitée à 40 exemplaires se nomme « Race ». Elle se décline en deux versions. « Endurance Race » et « Diamond Race ».

Fabriqués au Locle, les composants principaux de cette montre ont la particularité d’être en aluminium eloxé. Les boîtes, fonds, couronnes, cadrans, platines et ponts des mouvements, ainsi que les boucles des bracelets cuir sont entièrement fabriqués dans la manufacture des montagnes neuchâteloises.

Les cadrans, quant à eux, sont vernis et décalqués à Saint-Sulpice dans le Val-de-Travers chez un cadranier réputé dont les références passent, par Richard Mille, Cabestan, Grönefeld, Sarpaneva, Voutilainen ou encore Vacheron Constantin pour n’en citer que quelques-uns…

Les aiguilles sont munies de Super-LumiNova® bleu. Les bracelets sont au choix de l’acheteur. Différents cuirs et deux nylons sont proposés.

Tous ces composants sont assemblés dans l’atelier « double-Vé » de Fleurier.

Cette montre, de par son matériau original, ne pèse que 42 grammes en version Endurance Race et 46 grammes en version Diamond Race.

Caractéristiques techniques :

Diamètre 44mm / Epaisseur 10.50mm / Entrecorne 22mm / Glace saphir et fond minéral / Etanche 3ATM.

Mouvement mécanique à remontage manuel manufacturé, 21’600 a/h et 46 heures de réserve de marche.

Le plus surprenant reste le prix de ces modèles. Pour un produit swiss made de cette originalité le prix défie toute concurrence !

SFR. 790.- pour « Endurance Race »       Environ 800 US$ ou 710 €

SFR. 890.- pour « Diamond Race »           Environ 900 US$ ou 800 €

A l’heure de boucler cet article, seule, une quinzaine de pièces restent disponibles à la commande.

Comme chaque modèle est assemblé sur demande et numéroté, compter trois mois de délai de livraison.

Liste des numéros disponibles / commande / demande d’infos par mail à :       info@double-ve.ch

 

 

 

Découvrez les montres « double-Vé »

sur

www.double-ve.ch

 

Essai Porsche 944 Turbo 1990

Essai Porsche 944 Turbo 1990

Jeudi 27 septembre 2018, je suis contacté par un journaliste désirant faire un reportage sur les propriétaires de youngtimer. Je trouve l’idée sympa, nous prenons rendez-vous directement par téléphone pour le mardi 2 octobre. Durant le week-end, je cogite un peu et me rends compte que mon Boxster de 2003 n’entre pas forcément dans cette catégorie des youngtimer plutôt définie dans les années 80 à 90… Je réfléchis donc à qui pourrait me prêter une youtimer digne de ce nom… Et voilà que je pense à mon ami Giancarlo qui possède une magnifique Porsche 944 Turbo de 1990. On est pile dans la définition de ce qu’est une youngtimer, et dans mon domaine puisqu’il s’agit d’une Porsche… 

Généreux comme je le connais, il accepte de me prêter son bolide pour ce reportage.

Lundi 1er octobre, me voilà donc parti dans les montagnes neuchâteloises pour aller chercher cette 944. C’est toujours avec une certaine émotion que je tourne la clé de contact d’une voiture que je ne connais pas. Ce n’est pas une 911, mais c’est une Porsche. On est tout de suite à l’aise dans cette voiture, la position de conduite est super agréable, le petit levier de vitesse tombe directement sous la main, toutes les commandes sont facilement accessibles. Je retrouve très vite mes marques ayant possédé deux modèles assez proche, une 944 S et une 968. Le gros quatre cylindres, deux litre cinq à huit soupapes turbocompressé se met en marche. Je retrouve ce bruit caractéristique dont j’avais le souvenir, et une espèce de grosse inertie moteur. Ce modèle est bien équipé, clim, ABS et direction assistée sont au programme, un minimum pour rouler dans la circulation actuelle.

Le temps n’est pas terrible en ce début d’automne, il pleut, il fait froid, la route est sale, les essuie-glaces de cette voiture conçue dans les années 80 font leur office, la ventilation et le chauffage sont à la hauteur de mes espérances, même les phares sont efficaces…  je ne fais pas trop le malin ce soir en rentrant, la voiture est certes équipée d’un pont autobloquant, mais évidemment pas d’anti-patinage, ni de système de stabilité, et ce sont plus de trois cents chevaux qui arrivent un peu fougueusement sur les roues arrières comme c’était le cas à cette époque avec les moteurs turbo.

Mardi 2 octobre, je rencontre le journaliste d’Arc Info et sa photographe à Fleurier. Je leur propose de nous déplacer jusqu’à Saint-Sulpice pour ce shooting. Là, se trouve un décor bien industriel pour réaliser de belles photos.

Kevin, mon beau-fils, nous rejoint avec sa BMW E30, également bien dans le thème des youngtimer. Interview, shooting, tout cela prend environ une heure, la photographe et le journaliste sont super sympa, nous avons passé un agréable moment. Mes hôtes s’en vont l’appareil plein de photos et le calepin bien gribouillé.

Le décor est top, la voiture belle et propre, je porte une magnifique double-Vé au poignet, je profite donc de cette occasion pour demander à madame de passer à son tour prendre des photos de cette voiture que, personnellement, j’adore. Quelle ligne, ce rouge lui va à ravir, les phares escamotables tellement typiques des sportives de cette génération sont superbement intégrés et sont mêmes beaux une fois levés. La carrosserie est dans son jus, 164’000 kilomètres au compteur dont une partie en circuit, la face avant est pas mal cailloutée, mais l’aspect général est plutôt pas mal… Côté intérieur, on croirait une voiture neuve… aucune trace d’usure !

L’après-midi touche à sa fin, il est temps que je ramène cette PMA (Porsche à moteur avant) à son propriétaire, l’occasion de faire encore une vingtaine de kilomètres et surtout 268 mètres de dénivelé positif, soit une jolie côte !! Voilà une journée que je profite de cette belle machine, je suis un peu plus à l’aise avec sa façon de fonctionner, la route est sèche, je vais pouvoir un peu l’exploiter.

Le moteur est creux, voir très creux en dessous des 3000 t/min, mais passé ce cap, le turbo catapulte la voiture… On a vraiment l’impression de conduire un dragster. Le 80 km/h quant à lui, est très ennuyeux… 1800 t/min en cinquième. Cette boite 5 rapports est très longue. Mais quand on monte les tours, le compteur de vitesse s’affole très vite !! Les freins sont aussi très impressionnants, surtout grâce aux plaquettes Pagid dont elle est équipée.

En conclusion, produite de 1981 à 1991, cette 944 a de bons restes, surtout dans cette version turbo. Une puissance impressionnante, une modernité incroyable pour l’époque, une ligne magnifique, une efficacité au top ! Les points négatifs sont peu nombreux, le premier qui me vient à l’esprit, c’est le son du quatre cylindres…  quelle frustration. Le rayon de braquage n’est pas terrible, mais ce n’est pas dramatique, je pense n’avoir rien d’autre à lui reprocher.

Merci aux protagonistes de cet essai, la photographe Muriel Antille, le journaliste Loïc Marchand, Andreas Doering pour m’avoir balancé aux journalistes, Kevin pour sa visite sur ce shooting, la direction de la SID, propriétaire du site industriel ou nous avons shooté cette 944, Claudia pour la suite des photos et surtout Giancarlo pour le prêt de la voiture.

Le supplément de Arc Info paru le premier novembre à consulter ici : https://journaldigital.arcinfo.ch/arcinfo/suppl/free/2018-11-01/view#p=

Liens relatifs à cet essai :

Arc Info                                           https://www.arcinfo.ch/

SID  SA                                                     https://sidsa.ch/fr/

Agence de com                                       https://costaud.ch/

Porsche                        https://www.porsche.com/swiss/fr/

Muriel Antille Photo       http://www.tremblemagazine.ch/

Rouille                                                 https://www.rouille.it/

Les montres double-Vé                          www.double-ve.ch

 

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Visite chez Greubel-Forsey

Visite chez Greubel-Forsey

Vendredi 1er juin 2018, j’ai rendez-vous à 8h30 avec mes amis du Club Porsche des Trois Lacs à Cortaillod pour un café croissants au bord du lac.

9h00, départ pour la Chaux-de-Fonds. Une trentaine de kilomètres nous sépare de la Manufacture Greubel & Forsey, but de notre balade.

Arrivés au Crêt-de-Locle, un parking nous est réservé. Nous garons nos voitures et sommes accueilli par (entre autres) Monsieur Fabrice Deschanel, CEO de la marque et Monsieur Stephen Forsey en personne.

De l’extérieur, la manufacture est superbe, une vieille ferme entièrement rénovée, à côté de laquelle trône un étrange triangle de verre, style tremplin de saut à ski.

Nous entrons dans cette manufacture de verre par la ferme… Nous découvrons une réception magnifique, et à l’entrée, l’atelier des pièces uniques.

Nous passons sous terre pour accéder à la cette moderne manufacture.

Sur la droite, les ateliers de fabrication, avec un nombre impressionnant de commandes numériques (compte tenu du nombre de pièces produites… on en reparle plus loin), des rouleuses, plusieurs décolleteuses, et bon nombres de machines de mécanique !!!

En face, un laboratoire horloger avec équipements derniers cris.

Un peu plus loin, l’atelier de décoration. Peut-être la pièce maîtresse de la manufacture… le degré de finition et de perfection de la marque est hallucinant !!!

A l’étage, bureaux techniques et administration.

Et tout en haut, l’atelier d’assemblage horloger… Étonnamment, un espace pas très grand et peu fréquenté. Il faut dire que la marque ne produit que 100 à 110 pièces par année, soit moins de une pièce par collaborateur…  116 personnes travaillant sur le site !!!

La visite terminée, il nous reste à découvrir les chefs-d’œuvre que la marque produit…  Quelques montres nous attendent dans une magnifique pièce de la ferme. Monsieur Stephen Forsey qui aura été notre guide lors de toute cette visite nous commente les montres qui sont à notre disposition pour essais et photos !

Il est 12h30…  nous sommes attendus au Restaurant du Grand Hotel des Endroits à 5 minutes de là. Il est donc temps de quitter la manufacture. Messieurs Deschannel et Forsey nous accompagnent pour ce repas.

Une bien belle journée à visiter une non moins belle manufacture avec des amis porschistes…  What else comme dirait Georges…

Merci au Club Porsche des Trois Lacs pour cette organisation, merci à toute l’équipe de Greubel & Forsey pour leur accueil, merci au Grand Hôtel des Endroits pour le repas, et surtout merci à tous les passionnés que j’ai la chance de côtoyer lors de ces sorties !!!

Liens relatifs à cet essai :

Greubel & Forsey:                                                        www.greubelforsey.com

Club Porsche des Trois Lacs:                                                     www.cp3lacs.ch

Grand hôtel des Endroits:                                                       www.lesendroits.ch

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Rencontre avec… Alain Schneider / Schneider and co.

Rencontre avec… Alain Schneider / Schneider and co.

Rencontre avec… Alain Schneider / Schneider & Co.

Depuis fin 2016, je vois régulièrement passer sur les réseaux sociaux, des montres Swiss Made manufacturées au Locle, boîte et mouvement en aluminium à un prix défiant toute concurrence.

Cette marque, c’est Schneider & Co. Me voilà bien intrigué et surtout très curieux de savoir ce qui se cache derrière cette offre surprenante (en terme de prix en tout cas).

Je me permets donc de contacter monsieur Schneider pour en savoir un peu plus, et découvrir quel est son secret.

Jeudi 23 novembre 2017, j’ai rendez-vous en fin d’après-midi au Locle dans cette manufacture.

Sur le trajet me menant à la Mère Commune, je profite du soleil couchant de la Vallée des Ponts pour faire une jolie photo de mon Boxster.

Pile à l’heure, j’arrive à destination. Dans le quartier, on passe devant de très grands noms de l’horlogerie.  Je suis accueilli dans la salle de conférence par Monsieur Schneider. Une quinzaine de modèles de ses montres est présent sur la table.

L’accueille est très chaleureux et nous commençons par nous tutoyer, Alain ouvre une bouteille de vin blanc et nous commençons nos échanges.

Je lui demande de m’expliquer comment est née cette marque et quel chemin l’a poussé à se lancer dans cette production et à se positionner sur ce créneau…

Il faut savoir que Monsieur Schneider est le patron d’une entreprise de sous-traitance horlogère qui produit des pièces pour beaucoup d’entreprises de haut de gamme et maitrise donc pas mal de métiers, et spécialement celui de la fabrication de boîtes de montre.

En 2016, en pleine crise horlogère, celles-ci même qui mettent régulièrement les sous-traitants en difficulté, Alain cherchait à sauver un maximum de ses emplois et pensa à cette solution de montres à son nom, sachant que tous les outils étaient déjà en sa possession pour la produire….

Il en parle autour de lui, amis, famille, et se renseigne sur ce qui se fait, ce qui  se vend, les canaux de distribution, etc. Il tombe alors sur plusieurs études sur les ventes en ligne qui lui donne une sorte de marche à suivre. Le produit doit se démarquer, le prix doit être serré. Vendre la même chose que le voisin sans avoir de nom est juste impensable, il faudra donc un produit original, fini la boîte acier et le mouvement  en laiton, ce sera donc une montre en aluminium. La boîte est manufacturée directement chez Alain au Locle. Mais pas seulement… le mouvement est lui aussi fabriqué au Locle et en aluminium… Il s’agit d’une refabrication d’un mouvement existant (l’Unitas 6497 dont la fiabilité n’est plus à démontrer), les ponts et la platines sont donc également réalisés dans ce matériau.

L’aluminium a plein d’avantages. La légèreté en premier lieu,  mais aussi le fait que par un éloxage (ou anodisation selon les langages) de la matière, l’alu peut prendre plein de couleurs, et le rend relativement dur. Jusqu’à 600 Vickers.

Le cahier des charges est tenu. Le produit est original, très bien fait et déclinable facilement.

Ne reste plus qu’à relever le plus grand des défis. Celui d’offrir un produit abordable. Et là, c’est une autre paire de manches… Les réflexions ont été extrêmement poussées pour réussir à produire les composants à un prix contenu. Je n’ai pas réussi à percer tous les secrets de ce tour de force, mais ceux que m’ont été révélés, sont plutôt malins, et le fait que tous les outils de productions étaient déjà présents, Alain peut offrir en entrée de gamme une montre terminée en aluminium d’un poids d’à peine plus de 30 grammes… à la hauteur des plus réputés en la matière… au prix incroyable de 489 francs suisses, équivalent de 455€…  Voilà donc l’argument choc de cette offre. Son prix incroyable !

Concernant la production, nous trouvons quatre sortes de boîtes. La standard avec lunette lisse, une avec lunette cannelée, une arborant des clous de Paris et un modèle nommé Bubble, dont la boîte et la platine semble en ébullition et dont le décor est protégé par un dépôt de brevet… Sans parler des modèles sertis, sachant que ce métier fait également parti du savoir faire de la maison !

Côté cadrans, une plaque l’aluminium découpé au laser, tous les motifs et toutes les couleurs sont donc possibles.

En résumé, pas de révolution technique, mais des astuces très malines pour se simplifier la vie. Un mouvement repris d’une base archi connue et éprouvée, mais pas simplement… il a été retravaillé et surtout épuré de tout ce dont Alain n’avait pas besoin pour ses produits. Un gros boulot de fond !

Résultat : un produit incroyablement qualitatif compte tenu du prix de vente, une multitude de déclinaisons possibles et une réactivité à toutes épreuves vu que quasiment tout est fait en interne…

J’ai vraiment été bluffé par la qualité ressentie en ayant les montres en main. Et il faut impérativement les prendre en main pour se rendre compte de ce côté qualitatif !

Je repars tout de même un petit peu frustré, car je n’ai pas réussi à percer tous les secrets de fabrication que cachent ces montres… Monsieur Schneider protège très bien ses astuces de fabrication… et il a bien raison !!

J’ai passé un super moment avec Alain que je me réjouis de recroiser à l’occasion…  A suivre…

Merci pour ton accueil, pour le temps que tu m’as accordé, pour le (les) verre de blanc et la présentation de tes montres.

Je te souhaite plein succès avec ces produits supers originaux…

Liens relatifs à cette rencontre :

Schneider and Co. :                                                                            www.schneiderandco.ch

 

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Porsche Boxster 981 GTS

Porsche Boxster 981 GTS

Mercredi 14 juin 2017, départ pour la Ronde des Alpes.

Mon ami JC m’a invité à l’accompagner pour cette sortie.

Ce sera pour moi, l’occasion d’essayer ce magnifique Boxster 981 GTS rouge.

Caractéristiques de la bête : six cylindres à plat, 3.4 litres et 330 cv, notre véhicule d’essai comporte quelques modifications, on tourne autour des 350 cv.

Première impression : elle est superbe, cette robe rouge lui va à ravir, ses jantes noires de vingt pouces sont superbes, l’échappement également noir est agressif (et pas qu’au look).

Côté intérieur, baquets en cuir et alcantara, volant et pommeau de vitesses également en alcantara, ceintures rouges, on est dans une Porsche « haut de gamme ».

Démarrage du moteur, le flat-6 est rageur, on presse le bouton magique (Sport Plus), l’échappement est ouvert, les suspensions et les silentblocs moteurs rigidifiés, divers paramètres sont en mode sportifs.

Nous partons pour 1500 kilomètres de cols dans les alpes, nous désactivons alors les suspensions sport, l’amortissement « normal » déjà bien ferme sera plus adapté à ces petites routes de montagne.

On passe la première, nous sommes en présence d’une rare version en boîte mécanique six rapports. La majorité de ces autos ayant été commandées en boîte PDK. Dès le démarrage, le son du 3.4 litres est un régal.

Il y a de la puissance, du couple, la boîte est franche, la direction « Servotronic Plus » est déconcertante dans ces cols tellement elle devient souple à très basse vitesse dans les épingles, elle redevient progressivement ferme au fur à mesure que le rythme augmente.

Côté sonorité, en mode Sport Plus (je n’ai pas essayé les autres modes…), on se croirait dans une voiture de course. Rauque à bas régime, hurlant dans les tours, et pétaradant en rétrogradage, avec un petit coup de gaz automatique à chaque descente de rapport, on se prendrait vite pour un pilote de course.

Côté tenue de route, on est dans un Boxster, le moteur central donne un équilibre extraordinaire à cette voiture. Le PTV (Porsche Torque Vectoring), faisant office de différentiel autobloquant confère un surplus de sécurité à la voiture lors de virages bien appuyés. On le sens nettement aider la voiture à tourner lorsque l’on est à la limite, et nous redonne une petite marge de sécurité avant décrochage !

J’ai passé quatre jours et demi tantôt comme pilote, tantôt comme copilote de cette fantastique voiture.

Elle est hyper polyvalente, on roule en sixième à 50 km/h dans les villages et elle prend 7800 t/min en régime maxi en grosse attaque.

Elle est absolument magnifique, facile, efficace, impressionnante, confortable. Il m’est difficile de décrire ce que j’ai vécu pendant ces quatre jours. Nous avons roulés le toit ouvert la quasi-totalité de notre voyage, aucun courant si les fenêtres sont fermées, quelques courants fenêtres ouvertes, mais avec les températures que nous avons eu, jusqu’à 36 degrés, c’est juste ce qu’il faut. Il n’est, par contre, pas agréable de rouler avec une fenêtre fermée et l’autre ouverte, cette configuration crée des tourbillons d’air désagréables.

Côté coffres, deux sacs de sport dans le coffre arrière, une glacière et quelques produits d’entretien devant, il y a largement assez de place pour partir en vacances à deux.

On s’est bien amusé, nous avons parcouru précisément 1510 km, il est maintenant temps de quitter ce Boxster 981 GTS.

Quel plaisir d’avoir pu piloter cette voiture. Merci à son propriétaire pour sa confiance, et sa compagnie.

Les photos illustrant cet article n’ont pas été prises lors de cette Ronde des Alpes, mais quelques semaines plus tard dans la région de Neuchâtel. C’est mon ami Gaëtan Brunetti photographe spécialisé dans l’automobile qui m’a fait l’honneur d’accepter de me consacrer un moment pour ce shooting.

Côté horloger, j’ai choisi de porter une Gorilla. Je cherchais une montre avec une touche de rouge pour l’harmonie avec ce Boxster, j’ai donc pensé à cette marque découverte lors d’un de mes apéros horloger en avril 2017. La boîte est en carbone forgé, on trouve une bague intermédiaire en aluminium anodisé rouge et une lunette en céramique avec une glace saphir antireflets. Cette pièce se marie bien avec ce cabriolet, elle est technique par ces matériaux, abordable en terme de prix et très fun…  Merci à Gorilla pour la mise à disposition de cette montre.

Les photos en intérieur ont été prises à Pertrolblend. Merci à vous de vous être déplacés pour nous.

 

Liens relatifs à cet essai :

Porsche :                                                                            www.porsche.ch

Gaetan Brunetti :          http://www.gaetanbrunettiphotographie.com/

Petrolblend :                                   http://petrolblend.com/fr/a-propos/

Gorilla Watches :                                     https://www.gorillawatches.ch/

Ronde des Alpes                          https://9h11.ch/ronde-des-alpes-2017

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